Histoire

par | Sep 19, 2015 | Vivre à Cellettes

Blason_ville_Cellettes

Le site de Cellettes est habité depuis fort longtemps.

Dès le VIème siècle, un ermite, St Mondry, le plus vieil habitant connu, s’installe sur les bords du Beuvron. L’église est édifiée à l’emplacement du sanctuaire qui lui est dédié : « synthèse architecturale des XIIème, XIVème et XVIème siècles où l’on remarque des vitraux identiques à ceux de St Nicolas à Blois ». Autour de cet édifice, dans l’ancien cimetière, des travaux de voirie ont permis de constater la présence de nombreux sarcophages mérovingiens. De l’époque médiévale, il ne reste que les quelques tours du Château de Conon.

De part et d’autre de la route départementale 956 qui traverse le bourg, s’élèvent les plus anciennes maisons : en particulier la « Vieille Tour » d’où l’on surveillait la traversée du Beuvron. Etait-ce la maison du passeur ?

Remplaçant le vieux pont de bois, le pont actuel n’est construit que depuis 1852. En janvier 1871, à la veille de l’Armistice, il est témoin d’un engagement entre Prussiens et soldats de l’Armée de Loire, engagement où furent tués deux soldats français. Un petit obélisque élevé sur le parapet ouest commémore cet événement.

Sur les dix huit châteaux qui forment « la couronne de Cellettes », un seul , le plus important « Beauregard » du XVIème siècle, célèbre par sa galerie des portraits et le cabinet des grelots, est ouvert à la visite. Lutaine, adossé à la Forêt de Russy, s’enorgueillit d’avoir abrité quelques temps l’académicien Paul Claudel qui y écrivit en 1923 « Les conversations en Loir-et-Cher ». Bousseuil, Montrion, La Boissière… se découvrent au hasard des promenades dans la campagne environnante.

Suite au dernier recensement de la population, 2 609 habitants se partagent les 2 095 hectares de la commune.